Segmentation fault

Initiation au langage des signes américain

Hier, j’ai participé à une session d’initiation à l’American Sign Language (ASL), autrement dit le langage des signes américains. Il faut le rappeler, au sein du RIT se trouve le NTID (National Technical Institute for the Deaf) qui est réputé comme étant le plus grand college technique du monde pour sourds et mal-entandants. C’est donc pour cette raison que l’ASL est très répandu ici.

Le but de ce meeting d’initiation était de présenter les bases de cette langue. J’ai d’abord été surpris d’apprendre qu’il n’existe pas un langage des signes unique et universel, mais en fait tout un tas. L’ASL est basé sur le langage des signes français mais possède un certain nombre de différences (que je serais bien incapable de citer).

Comme tout langue, la première chose que nous avons appris est l’alphabet. En ASL, un signe représente un mot ou une idée, mais certains mots n’ont pas de signe et doivent donc être épelés.

"ASL" dans son propre alphabet

L’alphabet complet (incluant les chiffres de 1 à 9) peut être trouvé sur cette page.

En ASL, les signes sont caractérisés par les positions des mains, bras, ainsi que leur mouvement. Mais les expressions faciales sont également utilisées pour faciliter la communication. Parler en même temps  aide beaucoup pour ceux qui arrivent à lire sur les lèvres. A cause du côté « dynamique » de ce langage, il est assez difficile de transcrire chaque signe sur le papier ; les dictionnaires sont donc assez délicats à concevoir. Il existe toutefois des dictionnaires vidéos sur Internet ou dans le commerce.

Lors de la session nous avons eu l’occasion d’apprendre les expressions de base telles que « Nice to meet you« , « How are you?« , « My name is…« , et un peu de vocabulaire usuel. C’était assez intéressant, cela devrait sans doute m’être utile pour le 2ème trimestre car j’aurais sûrement une colloc mal-entendante. Maintenant j’arrive à peu près à épeler mon nom et à me présenter. Mais je suis encore très loin de comprendre une conversation normale, cela va tellement vite… Ce n’est pas pour rien qu’il y a un major (une spécialité) au RIT qui y est consacré !