Florida – Episode 3 : Direction Orlando
9 janvier 2009 – 15:20La prochaine étape de notre voyage est Orlando, ou plutôt ses alentours. Cette ville située plus ou moins au centre de la Floride est connue mondialement pour Disney World, parc d’attraction d’attraction absolument gigantesque. Cependant, ce n’est pas Disney qui nous a attiré vers Orlando, mais le Kennedy Space Center (aussi connu sous le nom de Cap Canaveral).
Pour nous y rendre, nous louons une voiture. Comme Orlando (point D sur la carte) est plutôt loin de Miami (A), nous comptons faire 2 étapes: Palm Beach (B) et le lac Okeechobee (C). Le lendemain, nous nous rendrons au centre spatial Kennedy (point E).
Palm Beach
Palm Beach est située sur la côte est de la Floride, au Nord de Miami. C’est une ville, mais surtout une plage assez connue dans la région. Comme c’est sur notre chemin, pourquoi ne pas nous y arrêter ?
Température habituelle: eau à 75°F soit 24°C et 79° donc 26°C dans l’air. Eh oui, les Américains n’utilisent quasiment que les degrés Fahrenheit donc il faut faire une gymnastique cérébrale pour convertir en Celsius.
La plage ressemble à celle de Miami Beach, avec les barres d’immeubles en moins. Nous n’avons malheureusement pas le temps de faire trempette, car nous avons encore de la route.
Lac Okeechobee
Nous reprenons la route en direction du lac Okeechobee, le plus grand lac au sud des Etats-Unis.
Comme pour le lac Ontario, on ne voit pas la rive opposée. Mais ici, pas de plage. Uniquement des rochers et… des coquillages !
En bordure se trouve une écluse qui donne sur une rivière formée par le trop-plein du lac. Cette rivière se déverse d’ailleurs dans les Everglades, réserve naturelle située au sud de la Floride.
Orlando
Nous arrivons enfin à Orlando en soirée. Notre auberge de jeunesse ne se situe pas dans la ville elle même, mais au sud, non loin de Kissimee. Nous nous rendons au centre d’Orlando, au croisement de South Street et d’Orange Avenue, ou nous découvrons un concert en plein air. Cependant comme il fait déjà nuit, nous n’avons pas le temps de visiter la ville en détail.
Kennedy Space Center
Le lendemain, nous repartons vers l’est en direction de Cap Canaveral, là où se trouve le centre spatial Kennedy de la NASA.
Le Visitor Center, situé non loin du centre, est un véritable parc composé de musées et d’attractions accessibles à tous. Le centre spatial en lui même est bien entendu hautement surveillé, mais on peut visiter certaines zones en bus. Et c’est d’ailleurs ce que nous comptons faire !
Le bus nous emmène sur le site du centre spatial. On apprend que de nombreux animaux plutôt rares vivent sur le site : beaucoup d’oiseaux et même des alligators ! De la route, on peut même en apercevoir.
Au loin, nous distinguons une grande partie des bâtiments principaux. Nous passons même devant un site permettant d’observer le décollage des fusées.
Le site de lancement est quant à lui situé beaucoup plus loin. Ce n’est pas pour avoir une meilleure vue du décollage, mais simplement parce qu’assister au décollage d’une fusée de trop près est extrêmement dangereux. La cause principale n’est pas la chaleur, mais… le bruit ! En effet, le bruit provoqué par le décollage est tel que toute personne située dans un rayon de plusieurs centaines de mètres et sans protection deviendra sourde à coup sûr, et pourra même en mourir. D’ailleurs, pour éviter de décimer tous les animaux des alentours à chaque lancement, la NASA diffuse un son strident longtemps avant chaque décollage afin de faire fuire ceux qui seraient trop près…
Le bus nous emmène ensuite devant le VAB, alias Vehicle Assembly Building, qui est l’endroit où sont assemblées les fusées. Conçu pour résister aux ouragans tropicaux, le bâtiment est énorme. Pour vous en rendre compte, imaginez que la partie bleue du drapeau américain représenté en facade fait la taille d’un terrain de basket. Le volume du VAB est tellement grand qu’il peut s’y développer un micro-climat ! La NASA a d’ailleurs du installer un système de ventilateurs au plafond afin d’éviter la formation de nuages…
La visite se poursuit dans les bâtiments ayant servi à la mission Apollo 8, lors de laquelle les premiers hommes ont franchi la limite de l’orbite terrestre. La salle de commande est intacte et a été transformée en attraction lors de laquelle on peut revivre les premiers instants du décollage. Plus loin se trouve la fusée reconstituée.
Dans le même bâtiment, on peut observer et même toucher un fragment que les premiers astronautes ont ramenés de la Lune. Bon, pour être honnête, à part la sueur laissée par les visiteurs précédents, on ne sent pas grand chose
Le bus nous fait ensuite passer dans une usine où sont fabriquées les fusées, puis nous redépose au Visitor Center. Nous nous rendons à la Shuttle Launch Experience, qui est un simulateur de décollage, et assistons à la projection IMAX 3D d’un film sur la lune intitulé Magnificent Desolation.
Après un passage à la boutique de souvenirs, notre visite est enfin terminée. La journée aura été chargée, mais quelle journée !
Prochain et dernier épisode: Parcs de Biscayne et des Everglades
3 réponses à “Florida – Episode 3 : Direction Orlando”
Salut Emilien !
Dis donc c’est marrant tout ça mais ça me rend triste … passer à Palm Beach sans faire trempette c’est vraiment a-bu-sé ! . Y’en a qui regarde merde alors :p Moi je veux des photos compromettantes … chacun son tour . Allez profite bien du séjour
Par Cyril le 9 janvier 2009
Salut,
Je suis tombé par hasard sur ton blog. Il est sympa à lire.
J’aurai aimé savoir si tu savais où trouver une sorte de « calendrier » de décollage de fusée.
Je serais en Floride à partir de juin, et j’aimerai vraiment assister à un…
Peux-tu me répondre par mail stp.
Merci
Par Arnaud le 3 mars 2009
Salut
Tu peux trouver le planning de lancement sur le site officiel du centre spatial et plus précisément ici. Il y a deux liens, un pour les navettes (shuttle) et un pour les fusées/satellites (rockets) avec le planning pour chaque. En regardant rapidement, j’ai vu qu’il prévoient un lancement de satellite le 30 juin et un le 11 juillet.
Un conseil : réserve bien à l’avance pour être sûr d’avoir une place, car quand j’y étais il disaient que ça partait très vite…
Par Emilien Girault le 4 mars 2009